La banlieue Parisienne, à cause de son histoire, et même jusque dans son étymologie est un nid à clichés et à «à priori». Le mot «banlieue» a une connotation négative. Elle est donc peu attractive et subit finalement beaucoup de clichés.
Or, les mouvements qu’elle a vu naître, les mélanges culturels qui s’y sont dessinés, font de la banlieue un foyer de savoirs faire, et de culture. Elle peut et sait parfaitement exister sans Paris : elle est autonome et se suffit à elle-même. De plus, plus quelque chose est loin, moins on y a accès, ce qui créée des clichés, et ce, dans les deux sens. Avec le projet du Grand Paris, et les Jeux Olympiques, la banlieue va connaître des transformations énormes, et beaucoup de gens vont être amené à y aller. C’est donc pour elle, le moment d’affirmer son identité et ses savoirs faire.
D’où la nécessité d’inciter les gens à faire des voyages spontanés en banlieue. Mon projet consiste à éteindre les clichés que la banlieue subit et à mettre en lumière la culture qu’elle a à offrir. Cela permettra aux touristes de découvrir des lieux moins fréquentés mais tout aussi riches, ainsi que de désamorcer les clichés dont la banlieue souffre.
